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Collectif piétons dans la métropole dijonnaise

Marches plaisir en ville

Mode d’emploi

Objectifs

Le collectif Piétons dans la métropole dijonnaise (CPMD) s’est fixé un double objectif : œuvrer, notamment auprès des collectivités, pour que les piétons puissent disposer d’un environnement propice à la marche (sécurité, confort, etc.) et promouvoir la marche comme mode de déplacement au quotidien, particulièrement bon pour la santé, le climat, la qualité de l’air. C’est pour contribuer à ce second objectif que le collectif propose chaque mois une marche plaisir en ville, une occasion de marcher ensemble dans la ville pour le simple plaisir de déambuler, de découvrir ou redécouvrir des quartiers, des rues, des chemins, des passages « discrets ». Ces marches n’ont aucune autre vocation, ni touristique, ni patrimoniale, ni sportive bien sûr, ni militante, elles ne sont pas des marches exploratoires. Pour garder convivialité, légèreté et simplicité, nous nous sommes fixé une jauge réduite, pas plus de 25 participants, accompagnateurs compris.

Concrètement

Chaque deuxième jeudi du mois à 18 heures, nous invitons à une marche d’une heure environ (on n’a jamais dépassé 1h15), soit environ 4 km, le départ et l’arrivée sont toujours fixés à un arrêt de transport en commun (bus ou tramway). L’itinéraire n’est pas communiqué aux participants. On précise seulement s’il est accessible ou non en fauteuil. Il est demandé une inscription préalable par courriel. La participation est gratuite.

Organisation

En amont. Un itinéraire est conçu sur plan avec l’outil en ligne Openrunner (exemple de parcours-1, exemple de parcours-2). Les itinéraires sont toujours différents. Quelques itinéraires particulièrement appréciés ont été répétés. L’itinéraire est reconnu un ou deux jours avant la date prévue. On fait en sorte qu’il y ait toujours au moins trois personnes pour cette reconnaissance pour être sûr qu’il y ait au moins deux personnes qui connaissent l’itinéraire le jour de la marche. Quelqu’un gère les inscriptions reçues par mail et en accuse réception.

Le jour de la marche. Pour le départ, on n’attend pas les retardataires, on peut simplement attendre quelques minutes l’arrivée du premier bus ou tram suivant 18 h. Une personne guide la marche en veillant à adapter le rythme au groupe. Une personne ferme la marche. On se regroupe avant de traverser certaines rues. En cas d’incertitude météorologique, on suit les prévisions… Si des phénomènes gênants sont annoncés (pluies importantes, chutes de neige, verglas…), on décide en début d’après-midi au plus tard d’annuler la marche, auquel cas on en informe par mail les inscrits et on le signale sur notre page Facebook.

Communication

Compte tenu de la jauge attendue, nous avons opté pour une communication, légère, uniquement numérique. Un flyer générique (voir ci-dessus) réalisé avec l’outil en ligne Canvas, une publication sur notre page Facebook et un communiqué de presse quasi générique (exemple) qui trouve en général un certain écho local (web-média, journal, radios). Et enfin, on exploite la liste des personnes qui se sont déjà inscrites à l’une des marches, on leur envoie un mail d’invitation aux suivantes.

Bilan

Les marches ont débuté en octobre 2022. Le rythme mensuel est plutôt bien assuré, sauf pour le mois d’août et quelques rares autres mois faute d’encadrants en nombre suffisant. Elles regroupent selon la météo entre une dizaine et une vingtaine de participants, plutôt des seniors, plutôt des femmes, souvent des randonneurs pédestres. Il y a un bon noyau d’habitués. Les retours des participants sont bons ! Pour le moment, aucun retour négatif, pas de souhait exprimé pour des changements de jour, d’horaire, de durée. Nous n’avons jamais rencontré de problème au cours des marches. L’horaire d’arrivée est toujours respecté à quelques minutes près, cela nous semble très important. Aucune personne en fauteuil n’a encore participé, il semblerait que l’horaire soit en cause.

Perspectives

Nous n’avons pas de projet d’évolution du concept. Bien sûr, nous souhaiterions rajeunir notre public, mais sans avoir beaucoup d’idées pour y arriver…