Notre vision : une ville à vivre
Les villes sont nées du besoin de se regrouper pour se défendre, de commercer, d’exercer le pouvoir, de se rencontrer, etc. Les villes ont permis l’invention de la démocratie. Leur vocation de solidarité, d’hospitalité, de partage, qui fait leur richesse mais a été parfois oubliée, est plus que jamais nécessaire. La ville appartient à tous, à ceux qui y habitent, à ceux qui y travaillent, à tous ceux qui la visitent. La ville appartient à tous ceux qui y vivent et la font vivre.
Mais de nombreuses villes fonctionnent mal, et fonctionnent en déniant à leurs citoyens la sécurité, l’aménité, la liberté, la qualité de vie, la convivialité à laquelle ils aspirent.
Les villes ont aujourd’hui de plus en plus de difficultés à maintenir la qualité de vie en ville, dans un contexte marqué par l’accélération du changement climatique et la raréfaction des ressources.
Une des raisons réside dans l’excès automobile et ses conséquences dans l’organisation et le développement de la ville. Elle ne se respecte plus elle-même et ne respecte plus la nature qui l’entoure. La ville ne respecte plus ses citoyens qui sont exposés à l’insécurité, au bruit, aux pollutions, aux difficultés de se déplacer, aux coûts financiers excessifs qu’ils soient individuels ou collectifs.
En particulier, quoi de plus absurde que de risquer sa vie en se déplaçant dans la ville ?
Quelles situation étonnante pour une ville de ne pouvoir répondre positivement aux aspirations de ses habitants à une vie urbaine apaisée et au maintien de l’attractivité de ses quartiers !
Il est donc nécessaire de réconcilier la ville et la vie de ses habitants et de ses usagers.
Cette nécessité trouve sa légitimité dans le fait qu’on sait aujourd’hui que c’est possible. De nombreuses villes ont obtenu des progrès très importants en la matière et beaucoup d’autres villes s’engagent actuellement dans la voie de ce progrès.
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